Tout le monde a sa propre définition de l’agilité. Pour beaucoup être agile c’est pouvoir prendre tous les sujets, les porter et éventuellement « pivoter » en passant rapidement à autre chose. Pour d’autre il s’agit de mettre en place des outils (Kanban, Jira) ou de faire des reunions debout, ou en collant des post-its sur les murs. ca conduit souvent ceux qui souhaitent mettre en place une nouvelle forme de gestion de projet a une situation décevante, ou a du « fake agile ». (Le fake agile, c’est comme le green washing sauf qu’on ne repeint pas les murs en vert, on y colle des post-it).
Même dans le milieu « des agilistes », scrum masters, product owner ou coachs agiles la situation n’est pas figée : les dogmes sont nombreux et les lignes sont plus ou moins dures, entre ceux qui acculturent et ceux qui délivrent. Chacun a sa vision, sa façon de voir ce qui est agile ou non et les méthodes a utiliser.
La première étape d’une transformation agile est donc de s’accorder sur la définition de l’agilité : que veut-on mettre en place ? et surtout dans quel but ? que veut-on changer et améliorer dans notre organisation ? Ça n’est qu’à partir de là que la démarche aura du sens, qu’elle pourra être clairement expliquée, partagée et surtout adoptée par les principaux intéressés.